Les femmes et les filles dans le monde, à des degrés variables, subissent des discriminations liées au genre dans différents domaines et revendiques de jouir de manière égalitaire des mêmes droits que les hommes.
Les violences basées sur le genre sont des facettes parmi les plus flagrantes de l’inégalité des droits et des chances entre les femmes et les hommes, et de l’atteinte à la dignité des femmes dans les sociétés culturellement à dominances patriarcales et qui cautionnent les stéréotypes machistes. De constat général, l’impact de la COVID-19 a accéléré de façon alarmante les violences que subissent les femmes et les filles. Au Maroc, et selon l’enquête de prévalence de la violence faite aux femmes et aux filles de 2019 du Haut-Commissariat au Plan, plus de huit femmes sur dix ont subi au moins un acte de violence au cours de leur vie. Les filles âgées de 15 à 19 ans, sont les plus vulnérables et représentent la première catégorie de victimes. Plus d’une femme sur 2 ignore l’existence de la loi 103-13. Ce pourcentage est encore plus élevé dans le rural et parmi les femmes non scolarisées (71,1%).
L’association Fondation Génération Libre avec le soutien du Fond Canadien des initiatives locales, se mobilise et lance une campagne d’information et de sensibilisation radio et digitale pour contribuer à lutter contre les violences basées sur le genre.
Par des contenus inédits audio et vidéo, développés et déployés en partenariat avec Hit Radio, Génération Libre vise à informer les femmes, surtout les plus jeunes d’entre elles, de leurs droits et des lois qui les protègent des différentes violences qui les affectent.
La campagne de Génération Libre s’attaque, sous un angle journalistique et juridique, à 5 problématiques phares : les violences corporelles, le harcèlement et le chantage sexuel, les cybers violences et harcèlements, le mariage coutumier et le mariage des mineurs.
Cette campagne dénonce aussi ces manifestations de violences à l’égard des femmes et des filles, à travers des cas concrets qui témoignent de leur combat et le partagent avec l’artiste engagée « Manal B » et la journaliste « Amal » spécialiste du sujet.
تعاني نساء وفتيات العالم، بدرجات متفاوتة، من التمييز القائم على النوع الاجتماعي في مختلف المجالات وتناضلن لتمتع بحقوق متساوية مع الرجال.
يُعد العنف القائم على النوع الاجتماعي أحد أكثر الجوانب الصارخة لعدم المساواة في الحقوق والفرص بين المرأة والرجل، وانتهاك كرامة المرأة في المجتمعات التي يهيمن عليها النظام الأبوي ثقافيًا والتي تكرس السلوكيات النمطية الذكورية. وبشكل عام، أدى تأثير جائحة كورونا إلى تسريع وتيرة العنف الذي تعاني منه النساء والفتيات.
في المغرب، ووفقًا لاستطلاع المندوبية السامية للتخطيط لعام 2019 حول انتشار العنف ضد النساء والفتيات، فإن أكثر من ثماني نساء من كل عشر نساء قد تعرضن لعنف واحد على الأقل في حياتهن. الفتيات اللواتي تتراوح أعمارهن بين 15 و 19 سنة هن الأكثر ضعفاً ويمثلن الفئة الأولى من الضحايا. فيما يتعلق بالقانون 13-103، تصرح غالبية النساء (%57,8) أنهن لا تعلمن بوجود هذا القانون. وترتفع هذه النسبة في الوسط القروي و لدى النساء غير المتعلمات
تعمل الجمعية بدعم من الصندوق الكندي للمبادرات المحلية، على حشد وإطلاق حملة تحسيسية إذاعية ورقمية للمساعدة في مكافحة العنف القائم على النوع الاجتماعي.
من خلال محتوى صوتي وفيديو جديد، تم تطويره ونشره بالشراكة مع هيت راديو، تهدف جمعية إلى توعية النساء، وخاصة الأصغر منهن، بحقوقهن والقوانين التي تحميهن من مختلف أشكال العنف.
تتناول الحملة من زاوية صحفية وقانونية، 5 قضايا رئيسية: العنف والتحرش، والعنف الجسدي، والتحرش الجنسي والابتزاز عبر الإنترنت، والزواج العرفي، وزواج القاصر.
كما تدين هذه الحملة مظاهر العنف ضد النساء والفتيات، من خلال حالات ملموسة تشهد على نضالهن وتشاركها مع الفنانة الملتزمة "منال ب «والصحفية "أمل" المتخصصة في الموضوع